Notes historiques (Gilles Gagné)
Le procédé à l’encaustique est très ancien, celui-ci qui consiste en des pigments mélangés avec de la cire fondue. Il fut utilisé par les créateurs de l’Égypte et la Grèce antique, les romains. Cette technique a côtoyée la détrempe, la tempera et la peinture à l’huile.
L’une des plus anciennes oeuvres connues est le portrait de Fayoum (Louvre). Les œuvres de cette époque soit environ 2000 ans n’ont pas de craquelures et leurs pigments sont bien conservés.
Le mot encaustique signifie « faire brûler’ ». En vérité, le procédé demande de faire fondre la cire pour la rendre malléable sans toutefois la faire brûler « faire brûler la cire la rend impropre à l’utilisation et se traduit par un dégagement de fumée toxique, très désagréable ».
Les artistes du Moyen Âge et la Renaissance se sont servis de l’encaustique jusqu’au XVIIe siècle et les plus anciens textes sont de Pline l’Ancien.
Vers le neuvième siècle, le procédé de peinture à l’encaustique déclina en faveur fresque à sec, détrempe peinture sur verre. La peinture à base d’œuf et un peu de cire continua particulièrement pour les icônes.
L’arrivée de la peinture à l’huile par le maître flamant Jan Van Eyck (1390-1441) signifia la fin de l’encaustique comme procédé répandu dans l’art, mais ne fut pas abandonné pour autant.
Description technique
La technique de l’encaustique consiste à utiliser la cire comme liant dans un travail artistique. Pour arriver à cet objectif la cire peut être fondue ou liquéfiée à l’aide de solvant. La coloration est simplement faite par incorporation de pigments dans la cire.
Souvent l’encaustique est utilisé en technique mixte tel l’huile l’encre, etc. Un médium aussi ancien offre de manière surprenante des complémentarités avec les produits les plus récents.
Quelques oeuvres anciennes à l’encaustique